Front de Libération de la Moustache

Saturday, April 21, 2012

Merci à ce commentateur anonyme qui a trouvé un slogan propre à ressouder les liens de l'Ouma-Ouma :

Posted on Saturday, April 21, 2012 by Gabriel Fouquet

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Richard Coin-coin est décédé des suites d'un décès décisif dans la chambre d'un hôtel de Manhattan (décidément, les hôtels de Manhattan...), dans, peut-être, des conditions obscures qui sont loin d'être claires.
Comme toujours, le CGB n'est pas avare d'hommages touchants et autres éloges funèbres unanimement larmoyants, génération Drucker oblige.
Nous avons choisi de vous présenter les condoléances d'Alain Soral qui connaissait bien Richard Coin-coin.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

Posted on Saturday, April 21, 2012 by Gabriel Fouquet

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Hier soir, au colloque "gnons et horions" organisé par le MLF, une pauvre femme martyrisée par un gang a pu témoigner de sa souffrance :

_ Cheu ne les ai pa pien fu, il y afait un petit gros roux, un moustachu et une fille a chefeux sales.




SOURCE

Posted on Saturday, April 21, 2012 by Gabriel Fouquet

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Posted on Saturday, April 21, 2012 by Gabriel Fouquet

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Thursday, April 19, 2012


Là, cette fois, je suis indigné… et réellement. Et à moi tout seul, mon indignation surpasse celles de tous les mongoliens Hesseliens. Elle est sadique. Je suis d’humeur chienne.
Hier soir, dans une vidéo sur internet, j’ai pu voir Dominique Sopo et Alain Jakubowicz au grand journal de Canal +, en toute innocence et bonne foi de gros tarbas, récupérer le drame de Toulouse dans une grande décontraction et un flegme anglais afin de promouvoir leur propagande antiraciste et viser clairement Marine Le Pen, alors qu’à l’heure actuelle rien ne permet d’affirmer une once de vérité sur cette chiasse de tueur. « Allez hop, on y va » qu’ils se sont dit les deux inquisiteurs, « c’est la moindre des choses ». C'est une opportunité en or, jouons sur tout le potentiel affectif lié à l'événement.
Ces deux beaux salopards, persuadés de leur bon droit de propagandiste, n’ont pas hésité à tous mettre sur le dos du FN en raison d’une idéologie de haine qui diviserait la société, alors que les associations qu’ils représentent redoublent d’efforts depuis trente ans pour autant diviser la France que l’Extreme-Droite, en omettant le fait que toute société est naturellement divisée à la base. Division amplifiée depuis que l’ère de la communication politique pense les masses en « groupe de foules ».

Lorsque j’ai vu ça, j’ai eu des accès de rage. Mon propre ressentiment que j’essaie de contenir, de combattre et de sublimer par un art de la distance, d’une philosophie un peu universaliste et beaucoup individualiste d'un sens du tragique et de l’absurde, n’a pas résisté longtemps à mon envie de pendre ces deux ordures par leurs couilles vides. Même Jean Michel Apathie que je n’ai jamais estimé avait du mal à consentir à pareille indécence. Même la poule d’eau Arianne Massenet, en fermant son cimetierre à mouches bien sûr, hésitait à cautionner ce genre de pratiques ordurières, elle qui s'éreinte d'ordinaire à prouver sa joyeuse connerie. Mais eux, Alain et Dominique, à l’aise dans leur saloperie comme dans un hamac, assénaient à un auditoire sans barrière de conscience critique que ces crimes antisémites, et ils le sont très certainement, étaient dû à une propagation idéologique de haine raciste de la part de l’extrême droite ! C'est dans le journal officiel et le pariscope ! Mais qu’en savent-elles ces madame soleil ? Ces deux pitoyables Nostradamus de comptoir, dans leurs bureaux subventionnés ou autour d’une soirée cocktail antiraciste, la fête est plus folle, seraient-ils plus hachement balaises que la police, l’antiterrorisme et la DCRI pour savoir à l’avance la vérité dans toute son ampleur ? C’est à vomir ! Même si l’avenir leur donne raison, ils n’en savaient strictement rien à ce moment-là et Canal + juge ces extrapolations débiles comme dignes d’être diffusables.
Les médias insistent pour nous assurer que la campagne est suspendue pendant trois jours par décence, alors qu’ils se sont rués sur tous les candidats ou presque, tels des soiffards sur de la vinasse, pour obtenir leurs déclarations plates et routinières, puis qu’aussitôt des représentants d’associations de vampires prennent le relais des politiques pour être en campagne des idées du Bien contre celles meurtrières du Mal.
Stéphane Bourgoin, spécialiste français des tueurs en série, au travail admirable et dont je traque à la trace les théories, d’après son profil du tueur, l’a identifié comme étant proche du « tueur de Washington » John Allen Muhammad, souvenez-vous à l’automne 2002, qui tuait depuis le coffre de sa voiture. Pour Stéphane Bourgoin, le tueur serait de la catégorie des tueurs-snipers et non pas un tueur de masses comme le présupposent les médias dans cette sale affaire. Et ben, ça passait mal, ça ! Il fallait que ce soit à tout prix un Breivik à la Française pour la journaliste de France 3 et certainement sa rédaction à l’oreillette. D’ailleurs le portrait de Breivik était montré lors de l’interview, tandis que Stéphane Bourgoin se démenait, mal à l'aise, conscient que ça ne reste toutefois qu’un profil, en expliquant qu’un tueur de masses ne collait pas à la réalité et aux antécédents meurtriers d’affaires similaires. Et ben NON ! PAS BIEN ! OH… TU PICOLES PAS UN PEU LE BOURGOIN ?! Ce n’était pas négociable apparemment ! C’est un Breivik, point barre ! Le spécialiste n’était pas dans ses baskets, parce qu’il savait trop bien que son travail est délicat, qu’il peut se révéler faux autant que juste, qu'une énorme pression populaire commande tout et qu'un profil raté peut effacer dix profils réussis. Mais les médias eux savent ! Tout en assénant en permanence, pour mieux se protéger, qu’il est trop tôt pour… et patati et patata… mais il est très probable, de façon quasi absolu, d’une source certainement trop plausible pour être fausse, et avec l’aval du défunt l’Abbé Pierre, qu’un tueur de masses néonazi rode du côté de la ville du Cachou Lajaunie.
Bien que je m’intéresse beaucoup à la philosophie politique, je déteste toute idéologie pour sa sacro-sainte vérité. C’est comme ça, chez moi, c’est viscéral. Tout militant en viendra un jour ou l’autre à récupérer une tragédie pour asséner son illusoire vérité et sa propagande au propanol, certain de son bon droit au service du mieux Bien, de la vérité super Vrai et de la justice plus Juste que celle de l’adversaire (qui fonctionne pareil) ou carrément de DIEU.
Je vous conseille d’aller faire un tour chez Agoravox, sur les articles qui traitent du sujet. Le niveau des commentaires donne raison à Finkielkrault. Internet, c’est des chiottes turques à 95 % (oui, toujours la théorie Frêchienne que je fais mienne : 95 % des humains sont des gros cons). La température du moment sur Agoravox est que Sarkozy serait capable « humainement » d’avoir organisé cette tuerie pour des raisons électorales que ça ne m’étonnerait pas le moins du monde, et d’ailleurs, j’ai pleins d’indices qui viennent corroborer cette hypothèse que j’envisage comme un fait, comme ça le matin au petit déjeuner.
Bien que j’ai l’air de défendre l’extrême droite, je n’oublie pas cependant qu’ils ont joué au même jeu lorsqu’ils ont appris que Richard Durn avait été un sympathisant de l’extrême gauche, remettant sur le dos de celle-ci l’origine métaphysico-psychologique de la tuerie de Nanterre.
Bon allez, je retourne à mon mode « cool, les petits oiseaux », car toutes ces merdes ne mériteraient même pas que je me fatigue les doigts sur mon clavier.

Posted on Thursday, April 19, 2012 by Gabriel Fouquet

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Nous apprenons avec effarement que le corps de Kad Merad a été finalement inhumé dans le carré musulman d’un cimetière de Toulouse, suite au refus des autorités algériennes d’accueillir la dépouille de l’auteur des tueries sur son sol.
Kad Merad, Français d’origine algérienne, après une brillante carrière d’humoriste sur la chaine de télévision Comédie et au cinéma, dont le plus gros succès reste à ce jour « Bienvenue chez les Ch’alafistes », a revendiqué les sept meurtres de Toulouse et de Montauban au nom d’Al-Quaïda, mais les enquêteurs de la DCRI pensent qu’il s’est auto-radicalisé et auto-ridiculisé.
Bien que nous ne savons pour l’heure ce qui a bien pu se passer dans la tête de notre rigolo national, nous pouvons tout de même établir une chronologie des événements antécédent aux actes sanglants de Kad Merad.
C’est début 2010 que Kad Merad sombre dans l’enfer de l’alcool et de la drogue. Depuis déjà quelque temps, Kad Merad prend conscience qu’il enchaine films de merde sur films de merde, des sous comédies qui ne font marrer que les scénaristes. C’est à cette période qu’il a l’impression de n’être plus qu’un clown de plateau de télévision et que d'avoir une répartie spontanéiste pour seul talent ne suffit guère à devenir un grand comique, tels que le furent Louis de Funès, Bourvil, le petit Grégory et Fernandel. Kad le vit de plus en plus mal, jusqu’au jour où il rencontre Jean-Luc Delarue qui lui conseille de se ressourcer sur la terre de ses ancêtres et d’y faire le point, comme il l’a fait lui-même dans la boite de nuit « Le Baron ». Ce qui serait le moyen le plus efficace de se sortir de la lente tourmente de l’enfer de l’alcool, de la drogue, des putes, des plateaux télé de Denisot, d'Arthur et de Michel Drucker.
C’est en octobre 2010 que Kad Merad débarque à Alger, décidé une bonne fois pour toutes de relancer sa vie sur les bons rails, sans tunnel sinusien sur le trajet. Et là, c’est le DRRRÂÂÂÂÂMMME ! Ce qui devait être un parcours initiatique libérateur se révèlera une implacable descente au sein du plus noir des enfers, au tréfond des plus sombres ténèbres empuantis qu’ça craint grave la mort, dans la plus effroyable demeure du sheitan qu’est le genre de mec à t’accueillir avec des couteaux de boucher dans le dos, dans le royaume des ombres malveillantes, spectres d’anciens SS, qu’aucune lueur d’espoir ne peut atteindre. Ne dit-on pas que l’enfer est pavé de bonnes intentions ? Hein, DSK ?!
Kad Merad, un peu perdu dans l’Alger mythique de son enfance, rencontre fortuitement le plus abject des personnages, Mahmoud Shakal, un salafiste à la jonction de différents réseaux groupusculaires islamistes. Le Shakal à l’odeur alléché lui tint à peu près ce langage :
- Toutes ces putes occidentales, cette cocaïne d’infidèles et cet alcool de croisés que tu t’es envoyé, pauvre nouille, c’est de la merde ! La meilleure des cames, c’est Allah ! Le trip suprême ! La défonce divine, c’est le djihad ! Si t’en as marre de ta petite vie minable de bourgeois francaoui, rejoins donc les soldats d’Allah ! Offre soumise à conditions selon le stock de kalashs disponible.
- Ok, ça me tente ! Hé ? Tu la connais la blague de l’islamiste barbu qui a confondu le Mollah du coin avec la chatte touffue de sa femme ?
- Je vais te donner une adresse à Kandahar en Afghanistan et tu demanderas à voir Abdul Amal Ôbaba de ma part. Il te prendra en charge pour rallier le Waziristan du Nord dans les zones tribales du Pakistan. Là-bas, tu deviendras un vrai soldat d’Allah et ensuite tu rentreras en France en attendant tes ordres.
- Parfait ! Et tu l’as connais la blague de l’islamiste barbu qui a sodomisé un cochon qui dormait sous un drap noir en pensant que c’était sa femme en burka ?

Kad Merad au Waziristan du Nord. C'est le seul accoutrement qui lui paraissait plausible pour ressembler à un salafiste.

Kad Merad revient en France en septembre 2011, changé à jamais. Il s’établit à Toulouse et laisse son passé de comique à deux dinars loin derrière lui. Ses desseins sont désormais tout autre. Son ancien ami et colistier, Olivier, en témoigne. « Je l’ai appelé en octobre dernier, inquiet de son absence prolongée. Il m’a dit qu’il était en mission pour Allah et qu’on entendrait bientôt parler de lui. J’ai cru à un nouveau concept de sketch et lui ai proposé aussitôt quelques idées, puis sèchement il m’a demandé si je le prenais pour un comique. Sur le moment, je n’ai pas su quoi lui répondre. Puis, je lui ai demandé s’il connaissait de nouvelles blagues sur les islamistes barbus, comme ça, pour détendre l’atmosphère. Il est rentré dans une fureur noire et m’a dit que les islamistes étaient de saints hommes et de fiers combattants, qu’ils ne prennent pas des mollahs pour les chattes touffues de leurs femmes et qu’ils n’enculent pas des cochons à burka, puis a raccroché. J’étais abasourdi ».
La suite des événements, nous la connaissons toute.
Kad Merad, étoile filante tombée dans la plus lugubre obscurité, papillon aux ailes brulées par la lumière trop vive du show-business, n’a pu s’envoyer, avant de mourir, un dernier rail, mais un dernier RAID pour la route.

Posted on Thursday, April 19, 2012 by Gabriel Fouquet

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C’est une mécanique très répandue : un ivrogne repenti se mue souvent en adversaire de l’alcool, mais aussi des alcooliques, des fêtards y allant du coude, et finalement des plaisirs eux-mêmes. Rien n’est plus opposé à la cigarette qu’un ancien fumeur, et personne ne poursuit avec autant de zèle les clopeurs passant à sa portée. Le même phénomène touche les grandes salopes qui, devenues vieilles, ont tendance à déconseiller les plaisirs de la bite, quand elles ne s’abîment pas complètement dans la carrière bigote. L’homme est ainsi : il a l’excès en lui. Lorsqu’il a dépassé une borne, il croit que dépasser la borne opposée le remettra sur le bon chemin, et annulera sa première erreur. Aveuglement symétrique, rédemption illusoire. Dans le dédale des façons de vivre, il court les chemins dangereux, les sentiers à précipices. Les petites balades en sous-bois lui sont inconnues, aussi profitables pourraient-elle être.

Le plus joli paradoxe, chez ces égarés, c’est la prétention à indiquer la voie juste. De s’être perdu, ils estiment avoir tiré un enseignement et regardent de haut ceux qui cheminent, peinards, depuis toujours, sur le bon chemin. Imitez-moi car j’ai beaucoup péché ! Suivez-moi car je me suis beaucoup perdu ! Ecoutez-moi car j’ai fait beaucoup d’erreurs !

Psychologiquement, c’est dans ce même travers que foncent aujourd’hui ceux qui non seulement refusent la moindre comparaison entre les civilisations, mais qui refusent même d’en débattre. Comme un ancien fumeur converti à l’ascèse, on se punit d’avoir trop joui : notre civilisation s’est tellement auto glorifiée par le passé, qu’elle évite aujourd’hui de revendiquer une place (si ce n’est la dernière). Elle a tellement abusé de sa supériorité morale et technique qu’elle rejette, pour ne pas s’y voir, l’idée même d’une hiérarchie morale (ça se défend) ou technique (c’est grotesque). Elle s’est tellement vue en guide du monde, en phare du Progrès, elle s’est tellement contemplée au sommet de sa puissance qu’aujourd’hui, dégrisée et revenue de tout, comme une vieille pocharde reniant sa place dans les orgies passées, elle n’ose même plus rappeler ses hauts faits. D’orgueilleuse, elle veut se faire passer pour modeste, mais pas n’importe quelle modeste : la plus modeste de toutes. Elle a le leadership dans le sang : toujours la première place, même dans la modestie !

Nous avons inventé les droits de l’homme, la démocratie ? Meu non ! Aboli l’esclavage, établi le suffrage universel ? Petits riens ! La physique quantique, l’aviation spatiale, la biologie, le cœur artificiel, le cinéma ? Foutaises ! La chirurgie de l’œil, l’informatique, l’athéisme, le piano-forte, l’ethnologie, l’énergie nucléaire, la retraite à 60 ans ? Détails, miettes ! Nous avons exploré et unifié le monde, conquis les fonds marins, décodé le génome humain, fait renaître l’Egypte antique, nous avons rallié Mars ? C’est si peu de choses, voyons ! Rien qui nous permette de revendiquer la moindre supériorité civilisationnelle sur les cueilleurs des Moluques, les pygmées, les Inuits, le mollah Omar et sa mobylette !


Etablir une hiérarchie est évidemment impossible dans un domaine aussi complet. Il ne s’agit pas de désigner le vainqueur d’un cent mètres en se fiant à une « photo finish ». Il reste néanmoins possible d’établir des comparaisons entre les modes d’organisation des sociétés, comme il est possible de constater qu’au moment où finit l’Empire romain, les techniques des sculpteurs sont en net déclin par rapport à ce qu’elles ont été cinq cents ans plus tôt. Il est possible d’affirmer que la civilisation moderne a porté l’art de bâtir plus loin et plus haut que toutes les civilisations qui nous ont précédé. Il est possible de dire que nous utilisons l’énergie de façon bien plus efficace que nos ancêtres et que tous les domaines des sciences que nous avons abordés ont livré des secrets ignorés jusqu’alors. Mais bien sûr, la comparaison s’arrête là : aussi admirable soit-il, il n’y a pas de progrès moral dans le viaduc de Millau, par exemple, pas plus que dans l’accélérateur de particules du Cern.

Au-delà du mécanisme psychologique qui empêche nos français contemporains de s’affirmer héritiers d’une civilisation sans ciller, il reste que cette polémique à la con révèle une névrose collective bien connue : la honte de soi. Que des civilisations soient ou non « meilleures que d’autres », la nôtre mérite qu’on s’y attache, qu’on cherche à l’améliorer encore, et qu’on la défende. Au lieu de ça, on affirme que tout se vaut, et par conséquent, que rien ne mérite qu’on se batte pour. Mais alors, où va-t-on aller chercher des arguments contre l’esclavage, contre l’excision des fillettes, la lapidation des garces et la pendaison des voleurs de poules ? Dans nos valeurs, dans notre civilisation. Où va-t-on trouver l’arme morale contre les régimes dictatoriaux ? Dans nos valeurs. Comment va-t-on justifier qu’il est injuste de traiter les gens selon leur race ou de les réduire à une caste avant même leur naissance ? En piochant dans nos valeurs, notre civilisation universaliste, et pas une autre. C’est comme ça, mais chut… il ne faut pas le dire.

Le fait amusant, qui échappe à ceux qui nient les hiérarchies, c’est que nier les hiérarchies, c’est aussi agir en occidental ! Penser que sa civilisation n’est pas « meilleure » que les autres, c’est un trait spécifique que les autres cultures ont largement ignoré. S’intéresser à autrui, s’efforcer de penser au-delà de l’ethnocentrisme, hé oui, il a fallu ces cons d’occidentaux pour y penser ! Mais passons.

Le diable, tout le monde le sert mais personne n’y croit, disait Baudelaire. On peut en dire autant de la civilisation occidentale, à l’heure où elle accomplit sa mondialisation, et où il est interdit de prétendre qu’elle a tout supplanté. Tout le monde s’en sert, mais personne n’y croit plus.

Posted on Thursday, April 19, 2012 by Gabriel Fouquet

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