Nous apprenons avec effarement que le corps de Kad Merad a été finalement inhumé dans le carré musulman d’un cimetière de Toulouse, suite au refus des autorités algériennes d’accueillir la dépouille de l’auteur des tueries sur son sol.
Kad Merad, Français d’origine algérienne, après une brillante carrière d’humoriste sur la chaine de télévision Comédie et au cinéma, dont le plus gros succès reste à ce jour « Bienvenue chez les Ch’alafistes », a revendiqué les sept meurtres de Toulouse et de Montauban au nom d’Al-Quaïda, mais les enquêteurs de la DCRI pensent qu’il s’est auto-radicalisé et auto-ridiculisé.
Bien que nous ne savons pour l’heure ce qui a bien pu se passer dans la tête de notre rigolo national, nous pouvons tout de même établir une chronologie des événements antécédent aux actes sanglants de Kad Merad.
C’est début 2010 que Kad Merad sombre dans l’enfer de l’alcool et de la drogue. Depuis déjà quelque temps, Kad Merad prend conscience qu’il enchaine films de merde sur films de merde, des sous comédies qui ne font marrer que les scénaristes. C’est à cette période qu’il a l’impression de n’être plus qu’un clown de plateau de télévision et que d'avoir une répartie spontanéiste pour seul talent ne suffit guère à devenir un grand comique, tels que le furent Louis de Funès, Bourvil, le petit Grégory et Fernandel. Kad le vit de plus en plus mal, jusqu’au jour où il rencontre Jean-Luc Delarue qui lui conseille de se ressourcer sur la terre de ses ancêtres et d’y faire le point, comme il l’a fait lui-même dans la boite de nuit « Le Baron ». Ce qui serait le moyen le plus efficace de se sortir de la lente tourmente de l’enfer de l’alcool, de la drogue, des putes, des plateaux télé de Denisot, d'Arthur et de Michel Drucker.
C’est en octobre 2010 que Kad Merad débarque à Alger, décidé une bonne fois pour toutes de relancer sa vie sur les bons rails, sans tunnel sinusien sur le trajet. Et là, c’est le DRRRÂÂÂÂÂMMME ! Ce qui devait être un parcours initiatique libérateur se révèlera une implacable descente au sein du plus noir des enfers, au tréfond des plus sombres ténèbres empuantis qu’ça craint grave la mort, dans la plus effroyable demeure du sheitan qu’est le genre de mec à t’accueillir avec des couteaux de boucher dans le dos, dans le royaume des ombres malveillantes, spectres d’anciens SS, qu’aucune lueur d’espoir ne peut atteindre. Ne dit-on pas que l’enfer est pavé de bonnes intentions ? Hein, DSK ?!
Kad Merad, un peu perdu dans l’Alger mythique de son enfance, rencontre fortuitement le plus abject des personnages, Mahmoud Shakal, un salafiste à la jonction de différents réseaux groupusculaires islamistes. Le Shakal à l’odeur alléché lui tint à peu près ce langage :
- Toutes ces putes occidentales, cette cocaïne d’infidèles et cet alcool de croisés que tu t’es envoyé, pauvre nouille, c’est de la merde ! La meilleure des cames, c’est Allah ! Le trip suprême ! La défonce divine, c’est le djihad ! Si t’en as marre de ta petite vie minable de bourgeois francaoui, rejoins donc les soldats d’Allah ! Offre soumise à conditions selon le stock de kalashs disponible.
- Ok, ça me tente ! Hé ? Tu la connais la blague de l’islamiste barbu qui a confondu le Mollah du coin avec la chatte touffue de sa femme ?
- Je vais te donner une adresse à Kandahar en Afghanistan et tu demanderas à voir Abdul Amal Ôbaba de ma part. Il te prendra en charge pour rallier le Waziristan du Nord dans les zones tribales du Pakistan. Là-bas, tu deviendras un vrai soldat d’Allah et ensuite tu rentreras en France en attendant tes ordres.
- Parfait ! Et tu l’as connais la blague de l’islamiste barbu qui a sodomisé un cochon qui dormait sous un drap noir en pensant que c’était sa femme en burka ?
Kad Merad au Waziristan du Nord. C'est le seul accoutrement qui lui paraissait plausible pour ressembler à un salafiste.
Kad Merad revient en France en septembre 2011, changé à jamais. Il s’établit à Toulouse et laisse son passé de comique à deux dinars loin derrière lui. Ses desseins sont désormais tout autre. Son ancien ami et colistier, Olivier, en témoigne. « Je l’ai appelé en octobre dernier, inquiet de son absence prolongée. Il m’a dit qu’il était en mission pour Allah et qu’on entendrait bientôt parler de lui. J’ai cru à un nouveau concept de sketch et lui ai proposé aussitôt quelques idées, puis sèchement il m’a demandé si je le prenais pour un comique. Sur le moment, je n’ai pas su quoi lui répondre. Puis, je lui ai demandé s’il connaissait de nouvelles blagues sur les islamistes barbus, comme ça, pour détendre l’atmosphère. Il est rentré dans une fureur noire et m’a dit que les islamistes étaient de saints hommes et de fiers combattants, qu’ils ne prennent pas des mollahs pour les chattes touffues de leurs femmes et qu’ils n’enculent pas des cochons à burka, puis a raccroché. J’étais abasourdi ».
La suite des événements, nous la connaissons toute.
Kad Merad, étoile filante tombée dans la plus lugubre obscurité, papillon aux ailes brulées par la lumière trop vive du show-business, n’a pu s’envoyer, avant de mourir, un dernier rail, mais un dernier RAID pour la route.
Kad Merad, Français d’origine algérienne, après une brillante carrière d’humoriste sur la chaine de télévision Comédie et au cinéma, dont le plus gros succès reste à ce jour « Bienvenue chez les Ch’alafistes », a revendiqué les sept meurtres de Toulouse et de Montauban au nom d’Al-Quaïda, mais les enquêteurs de la DCRI pensent qu’il s’est auto-radicalisé et auto-ridiculisé.
Bien que nous ne savons pour l’heure ce qui a bien pu se passer dans la tête de notre rigolo national, nous pouvons tout de même établir une chronologie des événements antécédent aux actes sanglants de Kad Merad.
C’est début 2010 que Kad Merad sombre dans l’enfer de l’alcool et de la drogue. Depuis déjà quelque temps, Kad Merad prend conscience qu’il enchaine films de merde sur films de merde, des sous comédies qui ne font marrer que les scénaristes. C’est à cette période qu’il a l’impression de n’être plus qu’un clown de plateau de télévision et que d'avoir une répartie spontanéiste pour seul talent ne suffit guère à devenir un grand comique, tels que le furent Louis de Funès, Bourvil, le petit Grégory et Fernandel. Kad le vit de plus en plus mal, jusqu’au jour où il rencontre Jean-Luc Delarue qui lui conseille de se ressourcer sur la terre de ses ancêtres et d’y faire le point, comme il l’a fait lui-même dans la boite de nuit « Le Baron ». Ce qui serait le moyen le plus efficace de se sortir de la lente tourmente de l’enfer de l’alcool, de la drogue, des putes, des plateaux télé de Denisot, d'Arthur et de Michel Drucker.
C’est en octobre 2010 que Kad Merad débarque à Alger, décidé une bonne fois pour toutes de relancer sa vie sur les bons rails, sans tunnel sinusien sur le trajet. Et là, c’est le DRRRÂÂÂÂÂMMME ! Ce qui devait être un parcours initiatique libérateur se révèlera une implacable descente au sein du plus noir des enfers, au tréfond des plus sombres ténèbres empuantis qu’ça craint grave la mort, dans la plus effroyable demeure du sheitan qu’est le genre de mec à t’accueillir avec des couteaux de boucher dans le dos, dans le royaume des ombres malveillantes, spectres d’anciens SS, qu’aucune lueur d’espoir ne peut atteindre. Ne dit-on pas que l’enfer est pavé de bonnes intentions ? Hein, DSK ?!
Kad Merad, un peu perdu dans l’Alger mythique de son enfance, rencontre fortuitement le plus abject des personnages, Mahmoud Shakal, un salafiste à la jonction de différents réseaux groupusculaires islamistes. Le Shakal à l’odeur alléché lui tint à peu près ce langage :
- Toutes ces putes occidentales, cette cocaïne d’infidèles et cet alcool de croisés que tu t’es envoyé, pauvre nouille, c’est de la merde ! La meilleure des cames, c’est Allah ! Le trip suprême ! La défonce divine, c’est le djihad ! Si t’en as marre de ta petite vie minable de bourgeois francaoui, rejoins donc les soldats d’Allah ! Offre soumise à conditions selon le stock de kalashs disponible.
- Ok, ça me tente ! Hé ? Tu la connais la blague de l’islamiste barbu qui a confondu le Mollah du coin avec la chatte touffue de sa femme ?
- Je vais te donner une adresse à Kandahar en Afghanistan et tu demanderas à voir Abdul Amal Ôbaba de ma part. Il te prendra en charge pour rallier le Waziristan du Nord dans les zones tribales du Pakistan. Là-bas, tu deviendras un vrai soldat d’Allah et ensuite tu rentreras en France en attendant tes ordres.
- Parfait ! Et tu l’as connais la blague de l’islamiste barbu qui a sodomisé un cochon qui dormait sous un drap noir en pensant que c’était sa femme en burka ?
Kad Merad au Waziristan du Nord. C'est le seul accoutrement qui lui paraissait plausible pour ressembler à un salafiste.
Kad Merad revient en France en septembre 2011, changé à jamais. Il s’établit à Toulouse et laisse son passé de comique à deux dinars loin derrière lui. Ses desseins sont désormais tout autre. Son ancien ami et colistier, Olivier, en témoigne. « Je l’ai appelé en octobre dernier, inquiet de son absence prolongée. Il m’a dit qu’il était en mission pour Allah et qu’on entendrait bientôt parler de lui. J’ai cru à un nouveau concept de sketch et lui ai proposé aussitôt quelques idées, puis sèchement il m’a demandé si je le prenais pour un comique. Sur le moment, je n’ai pas su quoi lui répondre. Puis, je lui ai demandé s’il connaissait de nouvelles blagues sur les islamistes barbus, comme ça, pour détendre l’atmosphère. Il est rentré dans une fureur noire et m’a dit que les islamistes étaient de saints hommes et de fiers combattants, qu’ils ne prennent pas des mollahs pour les chattes touffues de leurs femmes et qu’ils n’enculent pas des cochons à burka, puis a raccroché. J’étais abasourdi ».
La suite des événements, nous la connaissons toute.
Kad Merad, étoile filante tombée dans la plus lugubre obscurité, papillon aux ailes brulées par la lumière trop vive du show-business, n’a pu s’envoyer, avant de mourir, un dernier rail, mais un dernier RAID pour la route.
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